À la rencontre des Kosmosnautes #20 : Maxime, Expert Technique

• Bonjour Maxime, quel est ton parcours ?

Après mon bac, j'ai débuté mon cursus en école d'Ingénieur à Polytech Nancy, avec 2 années en cycle préparatoire. Au bout de deux ans, j’ai souhaité découvrir d’autres horizons. J’avais le choix entre différentes écoles en France et j’ai choisi Nantes. Je suis resté 3 ans à Carquefou où j’ai finalisé ma dernière année en alternance. Je suis resté un an dans une Start-up éditrice de logiciels dédiés à la formation pour les entreprises. J’avais un rôle très polyvalent, malheureusement après quelques mois, le fondateur a décidé de changer de voix et liquider son activité pour retrouver le salariat. J’ai retrouvé un poste en tant qu’intégrateur dans un gros groupe de la région, mais l’organisation ne me plaisait pas tellement. Et finalement Pandora m’a contacté pour intégrer Kosmos !

• Qu’est-ce qui t’as donné envie d’intégrer Kosmos ?

Ce qui est intéressant chez Kosmos et qui est partagé par tous, c’est notre mission qui a du sens.  Nous travaillons dans l’éducation, nous connaissons nos utilisateurs, et c’est ce qui a fait la différence par rapport à des entreprises comme une ESN pour laquelle on ne voit pas la finalité ou le sens des missions. J’apprécie également le fait que ce soit une petite entreprise avec une organisation très simple, la hiérarchie est très accessible.

• Ton parcours au sein de Kosmos (si changement de poste) ?

Cela fait bientôt 2 ans que je suis chez Kosmos. J’ai commencé sur un poste à l’exploitation. Mes responsabilités ont évolué notamment sur un projet de sécurité, pour lequel je travaille en autonomie et je suis en lien avec la société NFrance. C’est un beau projet qui va concerner tout le groupe.

• Concrètement à quoi ressemble ton quotidien, comment expliquerais-tu ton métier ?

Je travaille dans l'équipe d'exploitation et notre métier est opérationnel : nous sommes chargés de maintenir le bon fonctionnement des serveurs et des logiciels développés par Kosmos.
Chez Kosmos, nous avons un point de vue intéressant sur la façon de faire notre métier : nous considérons que nos serveurs/infrastructures doivent être gérés comme un logiciel, c'est pourquoi une partie de nos outils est aussi utilisée par les développeurs.

Le travail de mon équipe est de rendre nos infrastructures les plus robustes possible, via des systèmes de mesure, en documentant nos actions et en automatisant un maximum de tâches pour limiter l'erreur humaine.

L'autre facette de notre métier, c’est que nous travaillons avec les équipes de développement en leur fournissant des outils pour que l'installation et la mise à jour de leurs logiciels soient simples, rapides, et fiables.

Concrètement, mon quotidien est celui d'un Ingénieur en Fiabilité de Site (SRE). C'est une application des principes DevOps spécifique au métier d'exploitation. C'est un métier qui demande beaucoup de curiosité et d'ouverture d'esprit, plus que des connaissances académiques. L'expertise technique et la rigueur restent primordiales.

• Qu'est-ce que tu aimes dans ton métier ?

J’aime la richesse et la diversité des missions. Nous devons être capables de faire des choses très techniques et à la fois nous devons savoir communiquer. J’aime chercher des solutions ou encore tester des outils. J’aime également l’autonomie. On n’attend pas que les ordres viennent d’en haut, pour répondre aux attentes des développeurs. Le circuit est court et rapide et donc on perçoit  tout de suite le résultat de notre travail. Nous passons notre temps à ajouter de la valeur et mettre en place des choses. Nous n’avons pas de contraintes mise à part le temps. Nous avons une grande liberté dans notre métier. Notre organisation possède une bonne culture technique, ce qui permet d’avancer et d’aller au bout de nos projets.

J’ai des projets assez variés, qui vont de la sécurité, à l'Analytics. Mes missions alternent entre du développement, de l’infrastructure mais aussi de l’analyse de pannes. Ce que j’aime beaucoup dans ce métier, c’est chercher la petite aiguille dans la botte de foin, passer du temps pour trouver la cause du problème. Ce que j’aime c’est aussi le chemin pour trouver la solution du problème.

• Quelles sont selon toi, les qualités requises pour ce métier ?

Pour moi, le niveau d’étude ne compte pas tellement, ce qu’il faut c’est être ouvert d’esprit, curieux, avoir envie d’apprendre et puis, ne pas être forcément perfectionniste mais toujours chercher à s’améliorer. Ce serait même le slogan de l’équipe « chercher à s’améliorer ».

•  Une réalisation / un projet qui t'a rendu fier ?

Quand je suis arrivé, on m’a tout de suite mis sur Skolengo Analytics, c’était un projet ambitieux J’ai dû apprendre l’architecture, communiquer avec l’équipe au Canada qui géraient le projet. J’ai beaucoup appris et ça m’a rendu fier. Quand je pense à mon arrivée chez Kosmos, je pense directement à ce projet. La qualité de mon travail a été reconnue par l’équipe du Canada mais aussi de la Direction.

• De quelle manière as-tu progressé depuis ton arrivée chez Kosmos ?

Au fil du temps, je suis devenu plus rigoureux et j’ai gagné en compétences sur l’aspect analyse.

• Si tu n’avais pas fait ce métier, qu’aurais-tu fait ?

Honnêtement je pense que si c’était à refaire, j’aurai refait le même parcours. Le métier que je fais aujourd’hui me permet une certaine indépendance. Je n’ai pas de contrainte, je peux m’investir en dehors de mon travail et je ne vois pas les choses autrement.

• Quelles sont tes références incontournables (site web / livre / personne) dans ton domaine ?

Il existe le site médium, c’est un site technique avec des articles qui ont une introduction simple. Ce site peut nous aider à avoir des idées et trouver des solutions, le contenu est assez varié. Je pense aussi à la Fondation CNCF qui est une fondation open source qui regroupe beaucoup de projets informatiques dans l’infrastructure ou logiciel. Il y a également l’évènement la KUBECON où l’on parle beaucoup d’infrastructure.

• Ce qui te plaît chez Kosmos ?

Globalement l’ambiance, du fait que nous sommes une petite société, il y a de la proximité, nous nous connaissons tous, et l’absence de hiérarchie me plait beaucoup. Et puis également le fait d’être autonome et de pouvoir avoir la main sur ses projets, sur ce que l’on fait.

• Travailler pour le secteur de l’éducation, c’est comment ?

Je pense surtout à l’exigence de nos clients. Le cahier des charges est exigeant et strict. Nous devons vraiment prendre cela en considération.

• Un super-pouvoir si tu avais le choix ?

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